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L'infériorité génétique
du négro-africain (par Godwin Tété)
![](images_esclavage/esclavage_inferiorite_genetique_negro_africain.jpg)
Cet homme a un cerveau mal, insuffisamment structuré.
Il est sauvage, barbare, il est sale, il est laid ; il est paresseux,
voleur, violeur ; il est anthropophage ; il n'a que des émotions
et des instincts bestiaux ; ses sociétés sont ahistoriques
: au mieux, c'est un sous-homme. Il est dès lors normal qu'il soit
l'esclave des autres espèces de la race humaine.
Mais les travaux de Cheikh Anta Diop et d'autres chercheurs nous ont,
il y a déjà belle lurette, restitué l'essence négro-africaine
de la brillante civilisation de l'antique Egypte. Ici, laissons la parole
au médecin togolais Charles Quist :
« Pour comprendre cette situation désastreuse que l'Afrique
connaît aujourd'hui, il est nécessaire de remonter dans l'histoire.
L'histoire de l'Afrique ne commence pas avec celle de sa découverte
puis de sa colonisation par l'Europe.
Le continent que les Portugais vont trouver au XVIeme siècle, avait
déjà, tout comme l'Europe, ses Etats souverains, des institutions
originales, toutes choses que les colonisateurs vont méconnaître.
1. Depuis Cheik-Anta Diop, nous savons que les Dynasties de l'Egypte ancienne
étaient nègres. C'est dire que la civilisation Egyptienne
avec ses grandes découvertes, ses pyramides, ses temples, a été
construite par des Noirs. « Ce n'est pas un mythe compensateur,
disait Anta Diop, mais au contraire, nous devons voir dans les dynasties
des Pharaons-Bantous un exemple dans l'histoire dont aujourd'hui, nous
Africains, allons et pouvons nous rendre dignes ».
2. Entre le VIIIeme et le XVIeme siècle, l'Afrique aura connu une
grande civilisation basée sur le développement des villes,
une conception intégrée de l'Etat et l'organisation d'intenses
échanges économiques.
Nous savons que l'Afrique peut être divisée en quatre zones
historico-culturelles :
L'aire soudanaise qui a connu successivement: le royaume de Tekroun, puis
l'empire du Ghana, puis l'empire Mali et l'Empire Songhai.
Dans l'aire guinéenne, nous trouvons les royaumes côtiers
(le royaume Ashanti, le royaume d'Abomey, le royaume Haoussa, le royaume
du Bénin... ).
Dans l'aire Bantoue, nous retrouvons le royaume du Congo et le royaume
des Grands lacs.
Enfin dans l'aire orientale, nous avons le royaume d'Ethiopie, de Somalie
et un certain nombre de royaumes qui sont plus en contact avec le Monde
arabe.
Ces royaumes et ces empires qui se sont constitués entre le VIIIeme
et le XVIème siècle avaient comme ressources l'agriculture,
l'artisanat et les échanges commerciaux. Leurs structures étaient
complexes : avec une armée, des fonctionnaires, un droit coutumier,
une architecture urbaine très élaborée.
L'archéologue Mauny nous décrit ainsi la ville de Koumi-Saleh,
capitale de l'empire du Ghana (XIIIème siècle) : «
Le centre de la ville est articulé autour d'une grande place d'où
partent plusieurs rues ; dallages sur le sol, plaques sur le sol, plaques
épigraphes, peintures en inscription sur les murs, escaliers de
pierres [...]. Tout ceci nous permet de nous faire une idée de
ce que fut une civilisation qui fleurit en ces lieux ».
Tombouctou et Djénné, fondées entre les IXeme et
Xeme siècles, devinrent au XVIeme siècle de grands centres
d'échanges commerciaux (sel et or).
Nous citerons également les villes de Ife, de Bénin, de
Oyo qui étaient, à l'époque, bien plus importantes
* * que celles que l'Europe connaissait.
Signalons également que Zimbabwe, qui est actuellement un Etat
de l'Afrique australe signifie en langue bantoue : « grande maison
en pierre ».
Mais malheureusement, cette grande civilisation va s'arrêter au
XVIeme siècle à partir de l'esclavage industriel que nous
osons appeler le génocide africain ».
En d'autres mots, avant l'intrusion de l'Europe en Afrique, celle-ci n'avait
pas grand'chose à envier à celle-là, hormis l'arme
à feu...
A l'heure actuelle, la science a prouvé que l'être humain
a vu le jour sur le continent africain. Si le phénotype - résultat
de la dialectique de l'espace et du temps - est bien pluriel, le génotype,
lui, est resté unique, identique, universel chez tous les hommes
au sens sui generis du terme : c'est ce que les savants nomment
la « conception homogénétique de l'humanité
». Au demeurant, s'il n'en était pas ainsi, le métissage
entre
les diverses espèces de la race humaine aurait été
impossible...
Oui, la double mythologie ici évoquée a dérivé
de la traite et de l'esclavage négriers et non l'inverse. Oui,
les choses se passent généralement comme cela : la praxis
précède l'idéologie qui essaie de la justifier a
posteriori ; l'infrastructure devance la superstructure qui s'efforce
de la fonder après coup. Bien que l'effet de renforcement et de
résistance exercé par la seconde sur la première
soit aussi souvent indéniable
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